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 Festival international de Carthage   

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Succès haut la main des Arjoun, Noor et Sélim !

  • « Il jouait du piano debout … »,  elle chante  et c’est « une poupée de son »  …
  • Standing ovation et un public tenu en haleine pendant tout le temps du spectacle.
  • Le duo artistique et leur formation musicale, c’est l’histoire d’une réussite individuelle, à petits pas mais mesurés. 
  • Avec leur prochain album «  R-joon Vol1 » les portes grandes  ouvertes d’une carrière à l’internationale  attend  les deux artistes Noor et Sélim. « R-joon Vol1 » et les Arjoun voleront désormais de leur propre ailes. 

 « Il jouait du piano debout »,  … avec cette constance et cette passion qui font plaisir à voir et à entendre.  Elle, …elle chantait, avec sa voix cristalline, son  large sourire balayant un instant d’émotion. Les  gestes sobres, les paumes largement ouvertes vers le public, avec cette présence énorme, cette gentillesse  qui donne une chaleur étonnante à son tour de chant.  « C’est une poupée de son » … Et si on fait allusion à la belle époque de la chanson française du temps de France Gall et de Michel Berger   c’est que ce beau duo artistique nous  le rappelle fort. Ils sont frère et sœur. Lui c’est Sélim Arjoun, elle , c’est la pétillante Noor Arjoun. Pour ces deux jeunes artistes au solide répertoire musical pourtant, la scène n’a plus de secret, mais cette fois-ci il s’agit d’écumer la prestigieuse scène du Festival international de Carthage, en cette soirée  du  27 juillet. Les Arjoun n’ont pas démérité. 

Standing ovation et un public debout devant la magnificence  de la prestation de  ces deux artistes et leur formation musicale qui trace sa trajectoire au firmament de l’art musical de ses propres mains.  Noor et Sélim étaient les deux étoiles de cette soirée du 27 juillet au FIC 2022. Ils ont brillé de mille feux. Et promettent de le rester et de s’adonner au plaisir des feux de la rampe mais uniquement avec de la bonne musique. C’est déjà un succès haut la main assuré par Noor et Sélim. Du côté de la zone presse du FIC, les journalistes venus en grand nombre adhèrent et ne décrochent pas. Certains ont même entonné les chansons des artistes qu’ils apprennent par cœur, tout comme le public présent. 

Un art porteur de rêves ponctué de notes d’espoir…

Il est question ici d’un public très porté sur les sentiments, soit il s’accroche soit il débranche.  Les Arjoun ont réussi le pari de tenir en haleine ce public constitué principalement de jeunes de leur génération. Parce que tout simplement, leur art est porteur des rêves de ces  jeunes, de leurs doutes et incertitudes face aux affres d’une vie  qui ne se présente  pas forcément sous  de bons augures dans un pays comme le nôtre. C’est aussi un chemin ponctué de réussites et de ces petites notes d’espoir qui accompagnent les  textes de leurs chansons  richement illustrateurs de notre quotidien de Tunisiens.  

Leur chant se résume à tant de paysages personnels, de moments saisis au vol, d’émotion retenue ou éclatant au détour d’un mot, d’une phrase, d’une histoire… « Streams » la musique du film de Mehdi Hmili ou encore «  Trab » la musique du feuilleton ramadanesque « Harga 2 », ont ébranlé tout Carthage.  Des chansons de leur prochain album « R-joon Vol 1 » ont été également interprétées pour la première fois par Noor et sa formation musicale accompagnée pour le finish par un chœur du groupe « Tunisia 88 ». 

Et si les deux Arjoun ont réussi à faire  sensation sur la scène du prestigieux Théâtre antique de Carthage, c’est parce qu’ils le méritaient.  Ces deux jeunes diplômés des grandes universités ont fait du chemin et ont assuré  dans un pays où les réussites sont individuelles  et  ne reposent pas ou pou sur les aides de l’administration publique. 

Mona BEN GAMRA