You are currently viewing L’Orchestre national de Barbès au Festival international  de Hammamet

L’Orchestre national de Barbès au Festival international  de Hammamet

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Culture

25 ans d’existence et de l’énergie à 

revendre !

L’Orchestre national de Barbès, la formation musicale qui fêtera bientôt ses vingt-cinq ans d’existence étaient de retour au Festival international de Hammamet après douze ans d’absence. « Pas une seule ride » s’enthousiasme l’un des membres de l’ONB mais toujours avec cette overdose d’amour qui rime avec toujours. 

L’ONB  existe depuis 1995. C’est à Paris que ces artistes maghrébins immigrés ont créé cette formation musicale qui  depuis ses premiers balbutiements  était dirigée vers l’art du terroir auquel, on ajoutait des sonorités de musique occidentale. Aujourd’hui comme le dit si bien l’un des artistes du groupe «  on a continué sur cette même lancée. Il est vrai qu’entre temps quelques membres sont partis pour faire leur carrière en solo mais on a gardé le même nombre d’artistes. »

 Et là aussi  chacun apporte quelque chose de son monde, ajoute du sien, et c’est de cette manière-là que leur formation musicale s’est enrichie, entre temps, de plusieurs genres musicaux des temps présents. Car s’il est une chose sur laquelle les membres de l’ONB insistent et ne cessent de l’affirmer c’est qu’ils veulent pleinement vivre et chanter dans notre époque.  Plus que jamais aussi, et sans le moindre paradoxe à y trouver, ils restent fidèles à leur genre musical qui mélange les sonorités algériennes, GNAWA , Rai, Chaabi, Rock, Reggae, SKA cuivré, etc. Et quand le mélange prend, c’est un feu d’artifice de sons et de rythmes entraînants et frais qui s’en prend du public, lequel ne se fera pas prier pour danser pendant toute la soirée.  

Les « Là-bas chez-nous » s’emparent de la scène

Pendant une heure et demi, l’Orchestre national de Barbès a pu tenir en haleine des festivaliers qui connaissent par cœur leur répertoire musical et savent qu’il ont à faire à des frères de sang, des « Là-bas chez-nous » ( terme qu’on utilise pour taquiner les immigrés en France)  qu’on adore voire en scène s’affairer et s’adonner à un art sans fard qui nous parle car s’inspire de notre culture maghrébine. 

On citera bien entendu, Mehdi Askeur  à l’accordéon et au chant, Taoufik Mimouni  au clavier et au chant  Kamel Tenfiche, sans oublier les autres membres du groupe Youssef Boukella à la basse, Ahmed Bensidhoum à la Derbouka, Fathallah Ghogal à la guitare, Maamoun Makhenef,  Dehhane à la batterie, Khliff Miziallaoua à la batterie, Arnaud Forrestier au clavier et Basile Theoleyre à la trompette qui ne sont autres que sont les pilliers de cette formation musicale . C’est du solide, disons sans risque d’erreur. Car là aussi il s’agit d’un public de connaisseurs qui soit s’accroche soit décroche. 

« Bab Hadid »

« Bab Hadid », la chanson  phare de l’Orchestre national de Barbès a ébranlé tout Hammamet. Le public a dansé chanté et en a demandé plus , pour que les artistes retournent sur scène et ne la quittent qu’après avoir laissé une jolie emprunte dans les cœurs et les esprits … Nous Maghrébins on s’aime, on se comprend et on entretient toujours cette flamme de paix et d’amour commun qui existe depuis le temps de nos aïeux grâce à l’art et la musique qui rassemble. « Salam Alikom ». 

Mona BEN GAMRA